Tratando de establecer en la imagen una frontera entre el mundo real y el de los sueños, en Silent World, Lucie & Simon, pretenden estudiar y transformar las metrópolis más emblemáticas de nuestro mundo en lugares imaginarios, ficticios e imposibles. El espectador, trasladado a un lugar extraño e incómodo, es obligado a cuestionarse sus nociones de espacio y tiempo; pero sobre todo a replantearse su función en el devenir de nuestro mundo.
©Lucie & Simon website
via freeyork | xatakafoto
ainsi que la Bourse du CICRP de Marseille, dans le cadre de l'année Européenne de la Culture 2013.
Le silence du monde, comme une citation, est d’un seul coup pourvu d’une éloquence oppressante. Les petits intrus sont ici les véritables déclencheurs, parce que leur présence déconcertante perturbe le silence de la nuit qui s’efface et le calme majestueux des rues et des places. Coupables ou victimes ? Le destin qui gouverne de manière sensible ces images n’est pas le fruit de décisions prises par des puissances métaphysiques, mais découle uniquement de l’imagination des deux auteurs, Lucie & Simon.
Dans la mesure où ils mettent consciemment et intelligemment en scène le principe du « déjà-vu », ils intègrent l’observateur avec virtuosité dans leur jeu et le transforment en coauteur de leurs images. Ils sapent l’idée que l’image photographique est un duplicata du monde visible ou un « langage sans code » (Roland Barthes), une image qui est au moins « naturelle » au moment de sa création. Ils pourvoient leurs photos d’une foison de codes troublants, aux obédiences et aux origines les plus diverses, notamment issues d’autres images. Pourtant, ces codes ne fixent pas les images, ils servent plutôt à inciter les observateurs à les remplir avec le langage de leur propre expérience et de leur propre imagination.
Klaus Honnef, Critique d’Art, curateur et conservateur, Co-organisateur des DOCUMENTA de Kassel V et VI, extrait de « Lucie & Simon, L’incertitude de l’être »
Me encantan estas fotos fotos, sin trucos, logrando crear sin personas ese ambiente tan irreal.
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